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Angkor Thom - La grande ville royale

Angkor Thom est entouré d'un rempart carré de 8m de haut et 12km de long, lui même ceinturé par un douve de 100m de large, alors peuplé de féroces crocodiles. Il s'agit là encore d'une représentation du mont Méru entouré par l'océan
Angkor Thom - La grande ville royale
Angkor Thom, la « Grande Capitale » au centre d’un réseau de 1 million de personnes, accueillait en ses murs la Cour du roi, les prêtres, les hauts fonctionnaires et les bureaucrates, tandis que la population vivait en dehors des fortifications. Implantée sur le site créé par Udayadityavarman II gravitant autour du Baphuon, Angkor Thom est entourée d’imposants remparts en latérite qui délimitent un carré de 3 km de côté, bordé d’une douve large de 100 m et pouvant atteindre 6 m de profondeur.
Sur l’intérieur des remparts hauts de 8 m, court un bastion de 15 m de large, sur lequel s’articule le chemin de ronde. Les angles sont occupés par quatre petits temples, appelés Prasat Chrung (voir plus loin), qui abritent des stèles évoquant la construction de la cité.
Temples angkor-thom CambodgeÀ une centaine de mètres des remparts, un canal large de 40 m en certains endroits dessinait jadis un périmètre intérieur et était bordé d’une allée permettant aux troupes de circuler et aux processions rituelles circumambulatoires de faire le tour du site.
On accède à Angkor Thom par cinq digues en latérite qui enjambent la douve extérieure et donnent sur des portes monumentales. Une cinquième porte, dite « porte de la Victoire » et ajoutée ultérieurement, donne sur une allée menant directement à la Place royale et au Palais. Chacune des cinq portes, pouvant atteindre 23 m de hauteur, est surmontée d’une structure en forme de tour constituée de quatre visages à l’effigie du bodhisattva Lokesvara, auquel Jayavarman VII s’identifiait. À côté de la porte, Airavata - l’éléphant tricéphale monté par Indra, le roi des dieux - sert de gardien avec son maître en croupe. Plus haut, une série d’orants forme la corniche sur laquelle reposent les visages. Chaque porte d’Angkor Thom est aussi surveillée par deux rangées de « géants » : 54 deva, ou dieux, à gauche, et autant d’asura, ou démons, à droite, admirablement réalisés et soutenant les naga, serpents polycéphales.
Terrasse des elephants 
Des portes partent cinq voies d’une largeur de 30 à 40 m, bordées de fossés de 8m qui allaient se jeter dans le canal intérieur pourtoumant. L’habitat était divisé en pada, ou « carrés » d’habitations, selon le traditionnel quadrillage urbain hindou qui prévoyait des voies orthogonales et un emplacement précis des quartiers et des édifices selon leur fonction.
Des quatre portes axiales, la plus célèbre et la mieux conservée est la porte sud.
Plan du parc archéologique Angkor Thom 
La porte nord, qu’on franchit pour rejoindre d’autres temples, n’est pas souvent signalée dans les guides. Elle mérite pourtant qu’on s’y arrête pour admirer la théorie de géants malheureusement acéphales, les orants et les éléphants tricéphales presque tous entiers, ainsi que les visages de Lokesvara ornés de bijoux et de couronnes. La porte de la Victoire, carrossable, n’est pas bordée de fossés, et des géants ne restent que les corps. On atteint la porte est par une route damée sous les arbres. Avant de la franchir et de vous retrouver sur un mystérieux sentier qui se perd dans la forêt, observez sur votre droite le dieu Indra et deux nymphes orantes. La porte ouest, très abîmée, permet d’accéder, par une agréable promenade sur les remparts, au Prasat Chrung en passant par le Beng Thom - le « Grand Étang » -, de 400 x 250 m, qui recueillait les eaux usées de la ville et les rejetait dans la douve extérieure sud par cinq canaux en voûte, de 60 m de longueur, qui passaient sous les remparts. La végétation d’Angkor Thom cache d’autres vestiges. Le monument 487, appelé «Mangalartha», dont il reste peu de choses et qui est le dernier d’Angkor, a été construit en l’honneur du fils de l’un des précepteurs de Jayavarman VII. On le gagne par un sentier qui s’enfonce dans la forêt, 200 m à l’ouest de la porte de la Victoire. Le monument 486, construction brahmanique du Xe siècle transformé en édifice bouddhiste au XIIe siècle, se trouve aussi dans la forêt, en allant du Bayon vers la porte ouest et en tournant à gauche à mi-chemin environ.

 
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