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Temple Ta Prohm

Inscrit dans ce qui était alors un espace habité de 60 ha, le temple de Ta Prohm, qui couvre 1 ha, est d’une enceinte rectangulaire en latérite de 1000 x 600 m.
Temple Ta Prohm
Le Ta Prohm, « temple de Brahma l’ancêtre », au sud de l’angle sud-ouest du baray oriental, a été consacré en 1186 par Jayavarman VII qui l’a dédié à sa mère, divinisée sous l’aspect de la Prajnaparamita, la déesse génitrice des bouddhas, dame de la « Perfection de la connaissance». Volontairement laissé à l’étreinte de la jungle en particulier à deux espèces d’arbres, Ceiba pentadra, ou kapokier, et Ficus religiosa, il rappelle l’émotion ressentie par les premiers explorateurs d’Angkor et présente des points de vue particulièrement évocateurs.
La décoration et la statuaire sont caractéristiques de la période du Bayon.
Temple Ta Prohm
Les fromgers envahissent le temple Ta Prohm
Une inscription, aujourd’hui au conservatoire d’Angkor, donne une idée des dimensions gigantesques du complexe, appelé à l’époque de Jayavarman le rajavihara («monastère royal»): 12640 personnes vivaient dans l’enceinte du Ta Prohm - il abritait notamment 18 grands prêtres, 2740 officiants et 2232 auxiliaires, dont 615 danseuses ; le temple avait reçu en dotation 3140 villages et, avec leurs habitants, 79365 personnes dépendaient du Ta Prohm.
Les biens du temple comprenaient plus de 500 kg de vaisselle d’or, 35 diamants, 40 620 perles, 4 540 pierres précieuses, 876 voiles chinois, 512 litières en soie, 523 parasols!
Inscrit dans ce qui était alors un espace habité de 60 ha, le temple de Ta Prohm, qui couvre 1 ha, est d’une enceinte rectangulaire en latérite de 1000 x 600 m. Cet édifice est difficile à comprendre. Si l’on en croit Philippe Stem, il englobbait 39 prasat, 566 habitations en pierre et 288 en briqu­et,et , outre celle de la mère de Jayavarman, il abritait 260 effigies divines.
Le parcours complet prévoit d’entrer par l’ouest et de sortir par l’est, en étant récupéré par son véhicule à la sortie.
motif de sculpture
Sculptures sur le mur
Après avoir franchi le gopura occidental surmonté des visages de Lokesvara, on suit sur 350 m un sentier dans la forêt jusqu’à une terrasse cruciforme qui franchit le fossé et précède l’entrée de la quatrième enceinte, un mur de latérite de 200 x 220 m. Par une allée dallée de grès, on atteint la troisième enceinte de 107 x 111 m, avec une double colonnade tournée vers l’extérieur, des pavillons d’angle et trois gopura axiaux, dans laquelle les arbres aux racines tentaculaires dominent les édifices. À ce point, on prend à gauche et, après avoir dépassé l’angle nord-ouest de la deuxième enceinte, un carré de 50 m de côté bordé à l’intérieur d’une double colonnade, on entre dans le complexe nord consacré à Jayamangalarthadeva, le maître spirituel de Jayavarman Vil, par l’accès ouest. Les beaux frontons du prasat central justifient le détour : en le longeant sur la droite, on entre dans le pavillon d’accès sud et on prend la galerie juste à gauche, pour ressortir dans la cour de la troisième enceinte. On passe entre plusieurs petits temples, on emprunte sur la droite un escalier de bois et la passerelle qui franchit la troisième enceinte.
La construction en grès qui surgit alors était peut-être le «pavillon des Danseuses», entouré de murs avec de fausses portes et, à l’intérieur, de puissants piliers carrés avec des frises d’apsaras dansant. Laccès est difficile et la plus grande prudence est recommandée: on pourra visiter plus commodément un édifice semblable au Préah Khan. En prenant à gauche du pavillon, on atteint le spectaculaire gopura est de la quatrième enceinte : ne le franchissez pas mais laissez- le sur votre gauche pour admirer les scènes de la vie du Bouddha, dégradées malheureusement durant la réaction brahmanique, après la mort de Jayavarman VII. Continuez de faire le tour du « pavillon des Danseuses » pour revenir sur vos pas : on rentre dans le cloître d’où l’on était sorti (par l’escalier de bois), mais au lieu de longer l’édifice d’angle droit d’où l’on était venu, on franchit la première porte dans le mur de latérite et on emprunte la colonnade sombre, avant de franchir le gopura nord de la première enceinte - un carré de 30 m de côté constitué d’un mur avec des tours d’angle et quatre pavillons d’accès - pour accéder à un cloître dominé par les racines tentaculaires d’un arbre.
Siem Reap Temple Ta Phrom
Temple Ta Prohm
Devant vous se trouve le prasat central, cruciforme et de dimensions modestes, précédé d’une salle hypostyle - impraticable - et jouxtée d’une « bibliothèque » en ruine. Le temple est relié à l’aile occidentale de la première enceinte par un autre corridor, impraticable lui aussi. On entre dans la cella, nue et dépourvue d’ornements, mais autrefois probablement stuquée et dorée, ou même revêtue de plaques de métal, comme le laissent supposer les trous visibles sur les parois.
On la traverse et on sort de l’autre côté du cloître, au sud ; on reste à droite, avec sur la gauche un pilier doté d’un tenon au sommet, dont on ignore la fonction ; on franchit la porte ouest de la première enceinte et, après avoir emprunté un court passage encombré de pierres à droite, on trouve sur la gauche la passerelle de bois franchissant la deuxième enceinte.
Arrivés à la troisième enceinte, au lieu de sortir, on tourne à gauche vers le sud, en longeant de nouveau la deuxième enceinte jusqu’à l’angle sud-ouest pour pénétrer dans le complexe sud dédié à Jayakirtideva, un frère du souverain. Après avoir franchi l’entrée ouest, tournez à gauche autour du prasat central en direction du gopura oriental, avec sur sa façade ouest la fameuse scène du
IMGP5000
Sculpture sur le temple Ta Prohm
« Grand Départ » : le futur Bouddha quitte à cheval le palais de son père, et les dieux soutiennent les sabots de l’animal pour qu’ils ne fassent pas de bruit. Il n’est pas très facile de trouver la sortie : une fois franchie l’enceinte, il faut tenir sa gauche en longeant le mur de latérite d’une salle à colonnes, dans une zone en ruine, pour la traverser et rejoindre la troisième enceinte par un étroit passage entre deux prasat. Une fois franchie la troisième enceinte, on retrouve le
« pavillon des Danseuses ». En le longeant en l’ayant sur sa gauche, on atteint le gopura de la quatrième enceinte. Après l’avoir franchi, il vaut la peine de s’arrêter pour admirer d’autres scènes bouddhistes, notamment celle où la Terre se tord les cheveux imprégnés des larmes des hommes en chassant le démon tentateur Mara, sur le linteau de l’entrée latérale nord, et la splendide scène où un palais et un arbre servent de fond à un Bouddha sculpté sur l’entrée latérale sud.
Une terrasse cruciforme est reliée à l’allée qui traverse la forêt sur 500 m jusqu’au gopura oriental de la cinquième enceinte. Sur la gauche se trouve la maison du Feu, un édifice rectangulaire en pierre avec des tours à l’ouest, une entrée à l’est et des fenêtres uniquement vers le sud, dont Lokesvara orne le fronton. Même si le nom qui lui est attribué par fes inscriptions associe au culte du feu, la fonction de cet édifice reste controversée.
 
 
 
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